Abstrait, vous avez dit abstrait?

Patrick Zélis

  • 2021 : festival Regards Croisés, Paris (expo collective)
  • 2020 : Photometria Festival, Athènes (expo collective) • 2020 : « Art Truc Troc », Bozar Brussels (expo collective)
  • 2019 : IFA winners exhibition, gallery Hybridartspace, Budapest (expo collective) • festival Regards Croisés, Paris (expo collective) • Harris+Hoole in Twickenham London, London Photo Festival (expo collective) • Chosen as main visual for the festival « Trieste Photo Days » + Winners’ exhibition • New York City, FOCUS LA (expo collective)
  • 2016 : « Art Truc Troc », Bozar Brussels (expo collective)

“Mes photos se concentrent surtout sur l’environnement urbain et témoignent d’une recherche graphique constante. Je m’intéresse aux lignes, aux formes et aux couleurs qui se combinent pour créer mon sujet. Je cherche les jeux créés par la lumière et les ombres.

Dans mon travail photographique, mon objectif principal est de proposer un regard neuf sur les choses ordinaires en créant des images épurées et graphiques.

J’aime mettre l’accent sur les détails et je compose dès lors des images minimalistes. En transformant la réalité en formes, je crée ainsi des images abstraites.”

Plus d’infos : patrickzelis.weebly.com

 

Frédéric Dumoulin

Frédéric Dumoulin est diplômé de la Cambre en peinture (master).

  • Expo Solo en 2011 « Iztaccíhuatl » Ping pong, Bruxelles
  • Expo collective en 2013 Dauwens and Beernaert gallery, Bruxelles
  • Expo solo en 2013 « Cor Caroli » Island, Bruxelles

“Je fais principalement des peintures sur toile. Mes peintures consistent généralement en une couche de peinture, soigneusement appliquée sur une toile avec un ton de couleur sable. En touchant brièvement la surface avec mon pinceau de manière séquentielle, des champs colorés se développent progressivement. À certains endroits, la couleur est plus concentrée, à d’autres endroits, le ton naturel de la toile reste visible en raison d’une certaine distance entre les touches enregistrées.

Ces champs de couleurs représentent parfois un champ, une forêt, une montagne, la mer, le ciel, mais ils se détachent de l’image les évoquant  directement. La finesse de la matière, qui dissimule la toile mais la révèle aussi à certains endroits, donne l’impression que le paysage pourrait être effacé à jamais par un simple coup de vent.

D’autre part, en raison du caractère insaisissable de l’image résultante qui semble surgir de loin, ainsi que de l’absence d’éléments qui pourraient nous donner une idée du temps (comme des nuages à la dérive ou une source de lumière non ambiguë), le paysage reste hésitant entre perception et délire, suspendu, entre terre et ciel.

Je pars toujours de la couleur originale, presque sans vie, de la toile. À l’aide de petits accents de couleur serrés, ou lorsque le coup de pinceau est simplement plus intense, de petits points de lumière, des scintillements, sont créés, pour  ainsi dire, rappelant des phénomènes naturels, tels que des surfaces d’eau, où la lumière du soleil scintille sur les ondulations.

D’autre part, je mélange parfois aussi des couleurs qui correspondent à la couleur pure de la toile, parfois difficile pour l’œil de l’observateur de dire si la zone a été peinte ou non. De cette manière, des zones de silence absolu sont créées à l’intérieur de la surface et la forme et le fond se distinguent l’un de l’autre.”

Plus d’infos sur la page Instagram: ICI.

Inès de Coune

Inès de Coune nous satisfait pleinement par la rare tenue de ses monotypes. On connaît cette technique d’une grande générosité où l’artiste tire une épreuve unique sur papier faisant naître une sorte de halo un peu troublé qui confère un mystère très particulier à l’image née de cette savante cuisine. C’est là un art d’une rare réserve, d’une distinction infiniment plus éloquente que bien des démonstrations bruyantes. [Jo Dustin]

ARTISTES

Patrick Zélis, Frédéric Dumoulin, Inès de Coune

DATE

24/02 > 26/03/2023

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