Jean-Michel Courades
Né en 1957 à Navarrenx (France). Vit et travaille à Pau depuis 2014. Représenté à la Galerie 21 (Toulouse et Balma)
Formation : Ecole des Arts d’Anderlecht en 1994-1996
Expositions personnelles
- 1996 – Galerie communale de la Régence, Braine-l’Alleud
- 1998 – Galerie Aleph, Bruxelles
- 1999 – Galerie Aleph, Bruxelles
- 2001 – Espace Blanche, Bruxelles
- 2017 – Bibliothèque Droit Lettres Université de Pau (F)
Expositions collectives
- 1994 – Maison des artistes, Anderlecht
- 1999 – Bruxelles Découverte, Maison des Tanneurs
- 2002 – Itinérart Anderlecht
- 2011 – Galerie Albert Dumont
- 2015 – Eglise St Pierre, Oloron (F)
- 2016 – Art en Vrac, Salies de Béarn (F)
- 2017 – PHAART, Bagnères de Bigorre (F) • Galerie 88, Bagnères de Bigorre (F) • Galerie Sophie le Mée, La Flotte en Ré (F)
- 2018 – La Minoterie, Nay (F)
- 2021 – Galerie 88, Bagnères de Bigorre(F) 2021
Bibliographie
- Notice dans le ‘Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècles’, Piron.
Site web : www.jmcourades.weonea.com
La pratique de la ligne dans une démarche minimaliste
Un système pictural répétitif est mis en place; structure et couleurs sont inséparables et d’égale importance. La seule chose qui peut être vue est ce qui est là devant nous sur la toile.
L’assemblage est fait de verticales et d’horizontales, opposées par nature, mais reliées par leur entrelacement et par l’espace qu’elles organisent.
Ce qui est recherché est une expérience visuelle ; la même composition est retravaillée au fil des œuvres avec un automatisme relatif pour être poussée plus loin. La simplicité de la structure souligne l’importance des limites de la surface du tableau et du rôle que celles-ci peuvent jouer. La simplicité sert la clarté de la composition.
La tâche du peintre aujourd’hui n’est elle pas de trouver l’essence, le degré zéro de la peinture pour continuer de défendre aujourd’hui ce moyen d’expression. Trouver ce qui fait qu’une surface peinte peut être qualifiée de peinture.
Josée Leybaert
Etudes de dessin, peinture et gravure à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles (ARBA).
Professeure honoraire de lithographie à l’ARBA. Nombreuses expositions, peintures à l’acrylique, aquarelles et livres d’artiste.
Expose depuis 1976 – Liste complète sur joseeleybaert.be/expositions/
Expositions depuis 2001
- 2019 – Parcours d’artistes de Jette », Bruxelles
- 2017 – Parcours d’artistes de Jette », Bruxelles
- 2016 – Parcours d’ artistes de Jette », Bruxelles • « Urgence Grèce », ULB Culture, Bruxelles, collectif.
- 2015 – Mobil’Arts, Liège Espace Prémontrés
- 2014 – exposition collective présentée par Liaison Surréaliste à Montréal
- 2013 – « Bloomsday/Ulysses », collectif, Uccle-Bruxelles • « Art Contemporain », 6e Biennale de Liège • Galerie Corps et Graphies, Bruxelles • exposition collective à la galerie.be
- 2011 – « Jardins éblouis » à l’Abbaye de Forest • Galerie Vertige, Bruxelles
- 2010 – Exposition-vente au soutien de Dilma Roussef, Pianofabriek, Bruxelles
- 2008 – exposition-vente « Artistes contre le mur » • Journées culturelles de Telendos, Grèce • Exposition collective « Art sur heure » , Ham sur Heure
- 2007 – Galerie 2016 • « Abstractions plurielles » au Château du Karreveld • Journées culturelles de Telendos, Grèce
- 2006 – Galerie Arte Coppo, Verviers
- 2003 – « Archi-textures » au Musée des Beaux-Arts de Charleroi
- 2002 – Atelier des Anciennes Papeteries de Genval, Rixensart • Biennale « Livres à voir » au quai de la Batterie, Arras • « Livres d’artistes de la Communauté française de Belgique », Centre culturel Ottignies – LLN
- 2001 – « Voir au verso », La Venerie, Bruxelles • Livres d’aquarelles, Musée Royal de Mariemont, Morlanwez • « Archi-textures » à la Délégation Wallonie-Bruxelles à Prague • « L’Image imprimée », Saint-Ghislain • Mundaneum, Mons
De l’aquarelle
La présence comme tact, il y a du ICI, il y a du là, de la distinction, de la distraction dans le déploiement de la couleur.
Des plis
Papiers japons pliés, peints à l’aquarelle, découpés, spatialisés par le dépli, condensés, repliés et finalement scellés.
Les couches de papiers s’étalent, se referment et se fixent.
La couleur sourd dans la transparence du « Japon ».
Car il y a un resto, verso : des choses tues derrière des choses dites (Yves di Manno, Endoque, p. 32).
Bernadette Schockaert
Geboren te Gent. Studeerde aan het Hoger Sint Lucasinstituut te Gent, departement beeldende kunst.
Docent aan dezelfde Hogeschool van 1976 tot en met 2005.
Individuele- en groepstentoonstellingen sinds 2001
Expos personnelles et collectives depuis 2001
- 2001 – Galerij 59 – Laarne
- 2002 – Galerij Hoge Bomen – Veurne
- 2003 – Galerij Guido De Keulenaer – Gent
- 2005 – Stedelijke Academie voor beeldende kunst – Waregem • 2005 – Galerij Link – Gent • 2005 – Galerij Benoodt – Oostende • Galerij Lingier – Gent
- 2006 – Lineart – Gent (in samenwerking met Galerij “Link”)
- 2007 – CCHA Cultuurcentrum – Hasselt
- 2008 – Galerij Link – Gent
- 2011 – Galerij Link – Gent
- 2013 – Amma Tribal Art – Antwerpen
- 2014 – Amma Tribal Art – Antwerpen
- 2016 – Galerij Perfect Corrida – Antwerpen
- 2019 – Galerij Albert Dumont – Brussel
- Info : bernadette-schockaert.be
De lijn kan het begin zijn van een beeldend experiment. Door de lijn ontstaat een vlak. Het vlak kan in de ruimte staan. In de ruimte vangt het vlak licht, kleur en schaduwstapelingen met vlakken, volumes, een spel in de ruimte : het begin van een sculptuur.
Over het werk
het materiaal zijn de houtresten, uitgezocht bij schrijnwerkers. Zorgvuldig uitgelegd in het atelier worden de mogelijkheden oneindign, architecturale constructies kunnen ontstaan.
Het werk is een uiting van intens gevoel. Bedachtzaam worden de beeldcomponenten samengesteld. Door een voortdurende wijziging en reductie van de beeldcomponenten kan de beoogde compositie tot stand komen. Schoonheid kan ontstaan door harmonie, spanning en evenwicht in vorm en kleur. Het is een beheerst, overtuigd en bezield scheppen.
La ligne trace le départ de l’œuvre. Par la ligne naît le plan. Le plan peut se soulever dans l’espace. Dans l’espace le plan reçoit la lumière, la couleur, et l’ombre. Agencement des plans, composition des volumes et jeu des dimensions: c’est le premier jet de la sculpture.
D’où jaillit l’œuvre ? De quelle substance?
Le matériau est le bois de rebut, sélectionné auprès des menuisiers. Étalé soigneusement à l’atelier, le possible rejoint l’infini. Les constructions architecturales peuvent voir le jour.
L’œuvre est l’expression d’un sentiment intense. Les modules de base sont ébauchés de façon réfléchie. L’œil dirige et corrige: par un déplacement continuel et par la réduction des fragments, la composition visée se révèle.
La beauté peut naître par l’harmonie, la tension et l’équilibre des formes et des couleurs. C’est un procès créatif maitrisé, convaincu et passionné.
Website : joseeleybaert.be
Hilde De Bodt
Hilde De Bodt est née à Geraardsbergen/Grammont (1950), est de formation architecte d’intérieur (Ecole Supérieure Saint-Luc à Gand) et est licenciée de Philosophie à l’Université de Gand. A suivi à l’Académie de Gand (cours du soir) : “Peinture”, “Modèle Vivant”, “Céramique” et “Gravure et Sérigraphie”. A donné cours à Saint-Luc Gand dans le Département d’Architecture comme professeur d’Expression Artistique. A suivi des stages de gravure à l’Académie Internationale d’Eté à Libramont avec Kikie Crêvecoeur, Olivier Sonck, Guy Langevin et Maria Pacé.
A aussi suivi à Libramont des stages avec Pascaline Wollast (Céramique), Anne Dejaifve (Peinture/ Dessin) et Bob Verschueren (Installations Végétales).
Expositions personnelles
- 2010 – “Corps en mouvements” (dessins/mixed media) dans le cadre de la présidence Belge de l’Union européenne – CESE, Bruxelles
- 2005 – “Corps” (dessins), Rest. La Dolce Vita, Goes (NLD)
Expositions collectives depuis 2015
- 2020 – expo”Kikie Crêvecoeur entre les pages”, Bibliotheca Wittockiana, Bruxelles
- 2020 – Galerie Albert Dumont, Bruxelles.
- 2018 – Galerie Albert Dumont, Bruxelles
- 2018 – Biennale internationale “Petit Format de Papier” à Nismes et à Arlon • Médiatine, Bruxelles
- 2017 – “Art’in folio” avec les Editions TANDEM, Rodez (F), puis au Musée Soulages à Rodez • Metropolitan Art Gallery du Tokyo Metropolitan Theater, Tokyo
- 2017 – Galerie Johan Seynaeve, Gent
- 2017 – Maison de l’Imprimerie, Thuin
- 2016 – Galerie Albert Dumont, Bruxelles
- 2016 – Amicale Japon – Belgique”, National Orchestra of Belgium, Brussels
- 2016 – Médiathèque d’Uzès • Centre de la Gravure et de l’Image imprimé, La Louvière • “The Bottom Line” (performance), S.M.A.K., Gent
- 2015 – “Ferme ta boîte”, Galerie d’Art du Parc , Trois-Rivières, Québec.(CAN)
- 2015 – “Les Comptines à travers le Monde”, l’Académie Royale des Beaux- Arts de Liège, Liège
- 2015 – “Ondergronds”, New Zebra, Gent
Présentation
Tout a commencé – il y a quelques années – avec l’empreinte plutôt accidentelle d’un petit bout de tarlatane: le tissu qu’on utilise dans le processus de gravure pour encrer les plaques de zinc ou de cuivre.
> TARLATANE n.m. Etoffe de coton, claire, très légère et très apprêtée (dixit Petit Larousse).
La structure géométrique et la texture assez raide de cette étoffe – banale pour la plupart des gens – m’intriguait. Aussi parce qu’on décrit toujours cette étoffe comme “un ensemble de petits carrés”, mais ce n’est pas vrai. Car si on regarde attentivement, le tarlatane a un dessin de tissage qui est désormais rectangle.
Cette constatation me poursuivait comme “a trigger” et devenait le point de départ d’une recherche pour trouver le “plus-petit-carré-possible” dans la trame de cette étoffe.
Le petit livre “Histoire de Tarlatan” était le résultat de cette recherche. (Edition Tandem)
Au même temps, durant mon analyse de la structure ( le dessin de tissage), je découvrais d’autres traits caractéristiques de cette étoffe. Si on tire un fil de chaîne, on “dessine” une fine ligne blanche dans le tissus. Si on tire un fil de trame, une ligne plus épaisse apparaît.
Autrement dit: exercer un même acte, dans un sens ou dans l’autre, donne un autre résultat.
Tout cela donne une autre approche , une autre façon de voir. Une autre structure ( Gestalt ) se construit.
Ce processus – le changement systématique d’un élément dans un ensemble – m’a toujours intriguée. Et ça souligne/accentue la théorie du “Gestalt-psychologie” que l’ensemble/la totalité est bien plus que la somme de ces éléments.
Si on change d’une manière systématique presque mathématique, la couleur, l’échelle, la matière,… d’une chose préconçue, on construit directement une autre image, qu’on lit et qu’on éprouve subjectivement d’une autre façon.
J’essaie de laisser voir/sentir ce processus dans mon travail. Parfois je travaille très strictement avec des paramètres bien définis, ou parfois d’une façon plutôt intuitive en faisant usage d’associations visuelles.
Avec le temps, “ le travail sur le tarlatane” – un travail qui se joue dans le plan bidimensionnel – s’est élargi parallèlement d’un travail similaire dans l’espace tridimensionnel.
On pourrait dire que le tarlatane était en quelque sorte “un objet trouvé” et la même histoire se répétait en trouvant – comme par hasard – des structures d’emballages en carton dans lesquelles je trouvais les mêmes caractéristiques: une structure géométrique, une matière qu’on peut manipuler,..
Un “objet trouvé” sans valeur, mais pour moi très intéressant car si similaire au tarlatane.
Le carré pouvait devenir cube.
En cherchant d’abord les codes intrinsèques et mathématiques qui sont à la base des cartons, je pouvais de nouveau les retravailler systématiquement et leur donner une autre vie.
Pour le moment, je travaille sur trois pistes qui évoluent sur elles-mêmes, mais qui – parce-que l’approche est similaire – restent quand même parallèles et qui s’influencent entre elles.
1) Le prolongement du travail sur le tarlatane. C’est à dire un travail plutôt graphique où la ligne et la surface plane jouent un rôle primordial (mélange de techniques de gravure, de dessin et de collage)
2) La série où le tarlatane est remplacé par un “objet trouvé”: des cartons d’emballage qui créent des structures ou des objets tridimensionnels
3) Une nouvelle série, où se construisent par un agrandissement systématique du dessin du talatane des “treillages” où la ligne en elle-même devient surface plane. En mettant des différents “treillages” les uns sur les autres, une image tridimensionnelle se construit sur le papier.
Hilde De Bodt, 12/11/2021 – debodthilde@gmail.com – Instagram: hildedebodtgentart
ARTISTES
Jean-Michel Courades
Josée Leybaert
Bernadette Schockaert
Hilde De Bodt